Pendant au minimum 30 ans après la fermeture du lieu d’enfouissement technique (LET) de Complexe Enviro Connexions (CEC) à Terrebonne, la société assurera le suivi environnemental du site.
Saviez-vous qu’un exploitant de LET a l’obligation légale de veiller à la conformité de son site même après sa fermeture ? Il en demeure responsable pendant 30 ans en moyenne, et cela fait partie des exigences stipulées dans la réglementation et le certificat d’autorisation, le document ministériel qui encadre les activités et les obligations d’un exploitant. Et pourquoi 30 ans ? Parce que c’est principalement le nombre d’années pendant lesquelles le site continuera de produire des biogaz et du lixiviat (le liquide résultant du passage des eaux de précipitations à travers les déchets) qui seront traités, avant sa stabilisation finale.
Que vérifie-t-on après la cessation des activités d’enfouissement ? La surveillance comprend l’entretien de toutes les installations nécessaires au fonctionnement sécuritaire d’un LET :
Le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques s’assurera que l’exploitant remplit son mandat de manière adéquate.
Plus de 8 millions de dollars sont déjà garantis en prévision du suivi post-fermeture. En plus de ce montant réservé sous forme de lettre de crédit irrévocable, la société a également créé un fonds de gestion, sous la forme d’une fiducie d’utilité sociale, qui atteindra plus de 17,1 millions de dollars à ce jour.
Lorsque le LET ne produira plus de lixiviat et de biogaz, le terrain deviendra sans doute un espace de loisir, comme deux anciens lieux d’enfouissement bien connus : le Centre de la nature de Laval et le Jardin botanique de Montréal. Difficile d’imaginer aujourd’hui que ces parcs aient connu une autre vocation, non ?
